Détail de la fresque datant de l'âge de bronze minoen sur le site archéologique d'Akrotiri dans l'île de Santorin, en Grèce.
Fresque des boxeurs, Akrotiri,
ThéraMark Cartwright (CC BY-NC-SA)
Femme minoenne
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)
Quand on approche Santorin par bateau, les strates colorées que l'on aperçoit sur le relief de l'île contraste avec le bleu profond de la mer Égée. Ces strates sont en fait des cendres volcaniques qui forment un manteau d'environ 50 mètres d'épaisseur. Ces poussières et débris proviennent d'une terrible éruption survenue d'un volcan voisin vers l'an 1620 avant notre ère. Elles ont aussi enfoui ce qu'on appelle aujourd'hui le site d'Akrotiri.
Comme pour Pompéi, la ville a été oubliée pendant des millénaires. Ce n'est qu'en 1967 que l'archéologue grec Spyridon Marinatos a pu faire ressurgir du passé les premières traces de cette cité de l'âge de bronze.
A ce jour, seule une petite partie de la ville enfouie a pu être étudiée. Les découvertes sont cependant suffisamment riches et nombreuses pour affirmer que la civilisation retrouvée présente de nombreuses similitudes avec la civilisation minoenne de la Crète. Les maisons, pouvant comporter plusieurs étages étaient alignées selon un plan de rues rationnel. Les fresques découvertes, étonnamment bien conservées, donnent des indications précieuses sur le mode de vie des habitants et leur savoir-faire.
Akrotiri est comparable à Pompéi à une différence notable : aucun squelette humain n'y a été découvert pour le moment. Tout laisse à penser que les signes annonçant l'éruption ont suffisamment nets et précoces pour permettre aux habitants de se mettre à l'abri à temps.
Fresque des papyrus, AkrotiriM
ark Cartwright (CC BY-NC-SA)
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Cooul