Au moyen-âge, pour les femmes, l'accouchement n’est pas sans risque. Jeunes mères, mères plus âgées, mères pauvres ou riches, toutes peuvent mourir à ce moment ou quelque temps après en raison de complications ultérieures. Les données statistiques manquent cependant pour évaluer correctement ce risque. A partir du 16ème siècle les registres d’état civil deviennent plus fiables en Europe occidentale et les historiens évaluent alors le taux de mortalité maternelle aux environs de 2% (soit 2000 décès pour 100 000 naissances). Compte tenu qu’à cette époque une femme accouchait entre 5 et 10 fois dans sa vie, cela signifie que le risque pour une femme de mourir lors d’un accouchement ou des suites de sa grossesse pendant sa période de fertilité était de 10 à 20%. Aujourd’hui ce risque ets heureusement devenu marginal : le taux de mortalité maternelle n’est plus que de 1 pour 10.000 naissances en Europe de l’Ouest.
Les Dames de Cholmondeley (auteur anonyme du 17ème siècle)
𝘎𝘰𝘰𝘨𝘭𝘦 𝘈𝘳𝘵 𝘗𝘳𝘰𝘫𝘦𝘤𝘵, 𝘛𝘢𝘵𝘦 𝘉𝘳𝘪𝘵𝘢𝘪𝘯, 𝘷𝘪𝘢 𝘞𝘪𝘬𝘪𝘮𝘦𝘥𝘪𝘢 𝘊𝘰𝘮𝘮𝘰𝘯𝘴
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